En présence d’Émilie Cauquy (responsable de la valorisation de la collection de films à la Cinémathèque française, cheffe de projet de la plateforme HENRI).
Sept pièces pour cinéma noir et blanc
de Otar Iosseliani
00h17min, France, 1982
« Avant de venir en France, on m’avait dit que les Français étaient très fermés, mesquins. Je ne le pense pas. Je suis entouré de gens généreux que votre pays m’a donné comme amis, comme proches. Ce petit film que vous allez voir est inspiré par l’amour que j’éprouve pour eux. » (Otar Iosseliani, extrait du commentaire du film)
La Fonte (Toudji)
de Otar Iosseliani
00h20min, URSS (RSS de Géorgie), 1964
« Après l’interdiction de son film de fin d’études, […] Otar Iosseliani s’éloigne pour un temps du monde du cinéma. Accusé de ne “rien connaître à la vie”, il prend ses détracteurs au pied de la lettre et propose d’aller travailler dans une usine. La section idéologique du Comité central du Parti communiste de Géorgie organise son intégration dans l’usine métallurgique de Rustavi. En 1964, il revient y tourner La Fonte, film documentaire dans lequel il s’attache à décrire les conditions de travail des ouvriers, plus que le travail de la fonte en lui-même. » (Extrait de la présentation du film sur la plateforme HENRI)
Un petit monastère en Toscane
de Otar Iosseliani
00h54min, France, 1988
En Toscane, cinq moines augustins français font revivre un petit monastère. Leur quotidien s’organise autour de prières, chants, réfections de manuscrits anciens et offices. À côté de cette vie austère, la vie du village : ses paysans en pleine récolte d’olives, son abattoir de porcs, ses caves à vin, ses chasseurs, ses bourgeois et ses fêtes populaires.