Projection

Vaters Land / D’une langue à l’autre
Mois du film documentaire 2015

Appartient au cycle : Nurith Aviv, filiations, langues, lieux

image du film Vaters Land de Nurith Aviv
Vaters Land, de Nurith Aviv
Infos

Le 13/11/2015
à 20h00

Cinéma 1

Centre Pompidou
Place Georges-Pompidou
75004 Paris

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Plein tarif 5 € / Tarif réduit 3 €

Entrée payante 



Plein tarif : 4€

Tarif réduit : 2 €

Gratuit sur présentation du laissez-passer du Centre Pompidou

Contacts

Conception et organisation

Florence Verdeille

Service Cinéma de la Bpi

01 44 78 44 52

florence.verdeille@bpi.fr





Communication

contact.communication@bpi.fr

 

Rencontre avec Anne Weber, écrivaine bilingue et traductrice, auteur notammant de Vaterland, Le Seuil, 2015

Programme

Vaters Land (Perte), de Nurith Aviv, Allemagne/France, 2002, 30′
« Le deuil est en règle générale la réaction à la perte d’une personne aimée ou d’une abstraction venue à sa place, comme la patrie, la liberté, un idéal, etc. » cette phrase de Sigmund Freud ouvre et guide Vaters Land,  une déambulation dans Berlin à bord du S-Bahn que viennent rythmer cinq témoignages. Le premier est de Hannah Arendt, extrait d’un entretient avec Günther Gauss en 1964, réflexion sur le comportement des intellectuels allemands en 1933. Puis Nurith Aviv laisse parler quatre de ces amis berlinois nés après la guerre. Ils sont scientifique, acteur, psychanalyste et écrivain, ils racontent la disparition de la culture juive dans le paysage intellectuel allemand et évoquent le vide, la perte et l’idéal. 


D’une langue à l’autre (Misafa Lesafa), de Nurith Aviv, France/Allemagne/Israël/Belgique, 2004, 55′
Ils sont neufs, ils sont poètes, chanteurs, écrivains, et leur enfance a été bercée par le russe, le hongrois, l’allemand, l’arabe ou le marocain, puis ils ont appris l’hébreu. Leurs histoires racontent la peur, l’angoisse, parfois la violence dans le passage de la langue de l’enfance à cette langue de l’Israël qui elle-même, d’une langue sacrée, d’une langue d’écriture et de prière, est devenue la langue du quotidien. D’une langue à l’autre raconte la relation qui se tisse pour chacun entre deux langues, deux identités, et la cruauté avec laquelle certains ont éliminé leur langue maternelle dont, pourtant, on oublie jamais vraiment la mélodie. Le poète Meir Wieseltier raconte « Du moment où j’ai voulu pénétrer l’hébreu et écrire, j’ai du assassiner la langue russe, l’éliminer. »

 

Publié le 02/07/2015 - CC BY-SA 4.0