Le premier long métrage du cinéma documentaire montre en 1897, les 14 rounds du combat opposant Corbett à Fitzsimmons pour le titre de Champion du monde des poids lourds. Depuis lors, les sports de ring sont les plus montrés au cinéma. Les enjeux sont communs : filmer la violence sur le ring, filmer les vestiaires et la salle de gym, filmer enfin la société autour des athlètes et du ring, point focal d’un combat qui est toujours un spectacle.
Bim bam boom, Las Luchadoras Moreno!
de Marie Losier
00h12min, France, 2016, espagnol, sous-titres français
Las Luchadoras Moreno est un trio de sœurs catcheuses. Devant la caméra, elles se chamaillent, m’assassinent, se donnent des coups comme sur le ring. Mais derrière la comédie, l’outrance et les grimaces, il y a trois femmes qui entendent vivre libres.
Le catch
de Claude Jutra, Michel Brault, Marcel Carrière, Claude Fournier
00h28min, Canada, 1961, français
Les combats se déroulent au Forum de Montréal. Les caméras attentives aux moindres détails captent les bons et les méchants lutteurs qui s’empoignent, se frappent, rugissent et grimacent, rivalisant d’ingéniosité pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Golden Gloves
de Gilles Groulx
00h27min, Canada, 1961, français
Un tournoi annuel sélectionne les meilleurs boxeurs amateur du Québec. C’était un projet qui me tenait à cœur à cause des implications sociales, j’aimais beaucoup cette gymnastique de la boxe qui allait donner au film plusieurs scènes très rythmées. (Gilles Groulx)
Combat de boxe
de Charles Dekeukeleire
00h07min, Belgique, 1927, Silent
Charles Dekeukeleire cherche à rendre palpable la tension et la violence entre la foule et le ring. Avec ses gros plans, ses effets de surimpression, l’utilisation alternée de négatif et de positif, le cinéma devient une matière vivante et instable, portée par un montage fulgurant.