Chants de gorge à Kangirsuk (Katatjatuuk Kangirsumi)
de Manon Chamberland, Eva Kaukai
00h03min, Canada, 2019
À ma fille (Nistanish)
de Melissa Mollen Dupuis
00h03min, Canada, 2016
En fabriquant la couverture traditionnelle qui la tiendra au chaud, une maman adresse un tendre message à sa fille à venir.
Les Outils de mon père (My Father’s tools)
de Heather Condo
00h06min, Canada, 2016
Inuk Hunter
de Georges Annanack
00h04min, Canada, 2017
Dans l’obscurité, un homme inuit conduit des kilomètres pour chasser les aurores boréales avec sa caméra.
Petite chasse
de Pamela Basilish
00h07min, Canada, 2005
L’Innu du futur
de Stéphane Nepton
00h06min, Canada, 2021
Un homme déambule dans un Montréal qui s’active à contresens, la tête pleine d’un territoire lointain, qui porte pourtant ses racines.
Rien sur les mocassins
de Eden Awashish
00h04min, Canada-Québec, 2016
Il n’y aura pas de film sur les mocassins. Voilà comment la grand-mère de la réalisatrice décide de répondre au projet de sa petite-fille. Le film nous parlera donc de transmission mais sans livrer des secrets qui ne nous appartiennent pas.
L’Amendement (Abinodjic madjinakini)
de Kevin Papatie
00h04min, Canada, 2007
Canada. Quatre générations. Trois pensionnats. Deux cultures. Une extinction.
Déboires
de Délia Gunn
00h03min, Canada, 2010
Dans ma famille, tout le monde boit. Les mésaventures de Délia un soir de fête.
Coureurs de nuit
de Canouk Newashish
00h03min, Canada, 2005
À défaut de traquer les proies comme leurs ancêtres, la nuit dans le village désert, ils courent, ils courent les jeunes de Wemotaci !
Tremblement de terre (Nanameshkueu)
de Jr. Leblanc
00h03min, Canada, 2010
Après chaque vague qui s’épuise, une nouvelle renaît, encore plus forte.
Cette célébration lyrique de la culture innue raconte le passage des traditions à la modernité.
Rêveries
de Véronique Picard
Canada, 2021
Guidée par une poésie introspective inspirante, où le rêve permet d’échapper à un quotidien imprégné d’angoisse, la cinéaste avance sur le chemin d’une guérison.
Programme
Le cinéma a contribué à façonner une certaine image des nations autochtones. Il s’agit, à travers un temps de discussion et de projection, de voir comment ces représentations, forgées dans l’imaginaire collectif, ont pu évoluer, notamment grâce à la possibilité d’une auto-représentation.
En effet, les nations autochtones ont pu s’approprier certains moyens d’expression cinématographique pour partager d’autres histoires. L’Indian Film Crew, première équipe de production entièrement autochtone de l’Office national du film du Canada, a contribué à rendre possible l’émergence de ces points de vue différents.
Aujourd’hui, Wapikoni, organisme de médiation, d’intervention, de formation et de création audiovisuelles apporte, avec ses studios mobiles, des moyens de production et un encadrement afin que la jeunesse des communautés autochtones utilisent l’expression artistique, et notamment cinématographique, comme un outil de dialogue et «d’empuissancement».