Événement annulé !
CET ÉVÉNEMENT EST REPORTÉ
Gaël Faye, “Irruption”
de Raphaël Lévy
00h03min, France, 2017
« On ne laissera personne parler au nom de nos espoirs. » (Gaël Faye)
L’Âcre parfum des immortelles
de Jean-Pierre Thorn
01h19min, France, 2019
Jean-Pierre Thorn remonte le fil de sa vie pour retrouver les figures rebelles qui ont peuplé ses films : des ouvriers en lutte des années 70 jusqu’à leurs enfants du mouvement hip-hop… et aujourd’hui les gilets jaunes d’un rondpoint à Montabon. Une fresque lumineuse qui prolonge et répond aux lettres de son amante disparue et montrent combien la rage de Mai est plus que jamais vivante.
Programme
En raison d’un mouvement social, cette séance et reportée
La Cinémathèque du documentaire accueille le Prix Charles Brabant remis par La Scam pour consacrer un parcours singulier, un talent et une exigence créatrice ayant su imposer durablement leur empreinte sur la création documentaire. Il récompense cette année le travail de Jean-Pierre Thorn.
En présence de Jean-Pierre Thorn et de Nicole Brenez (historienne et théoricienne de cinéma, spécialiste des cinématographies d’avant-garde)
Né à Paris le 24 Janvier 1947, Jean-Pierre Thorn débute en 1965/66 à Aix en Provence par des mises en scène théâtrales (Les fusils de la mère Carrar et Ste Jeanne des abattoirs de Bertolt Brecht). Il tourne son premier court-métrage en 1965 et son premier long-métrage en 1968 à l’usine occupée de Renault Flins, dans le cadre des productions des États Généraux du Cinéma.
En 1970 il abandonne le cinéma pour s’embaucher comme ouvrier O.S. à l’usine métallurgique Alsthom de Saint Ouen. En 1978 retour au cinéma. Il est animateur de la distribution cinéma du programme de 10 films intitulé Mai 68 par lui-même.
En 1980 il réalise son second long-métrage Le dos au mur (témoignage de l’intérieur sur son expérience ouvrière), puis de nombreux films d’entreprises et émissions syndicales, dont le premier magazine T.V. inter comités d’entreprise “CANAL C.E.”
En 1989, sa première fiction Je t’ai dans la peau raconte le destin étonnant d’une militante féministe, religieuse puis ouvrière et dirigeante syndicale, se suicidant au lendemain de la « victoire » de Mai 1981 suite à l’exclusion de ses responsabilités.
Depuis 1992 il collabore avec le mouvement hip hop et réalise 3 films, devenus emblématiques de cette culture : Génération Hip Hop, Faire kifer les anges et On n’est pas des marques de vélo.
Allez Yallah ! suit l’aventure d’une caravane de femmes, en France et au Maroc, pour l’égalité de droits contre les discriminations et la montée de l’intégrisme religieux.