Artavazd Péléchian, cinéaste arménien peu connu mais universellement admiré et dont l’œuvre entier ne dure pas plus de trois heures (le dernier tiers ayant été ajouté avant-hier), rappellait à Jean-Luc Godard la distinction de méthode et non de finalité qu’on fait en russe entre « cinéma joué » et « cinéma non joué ». Elle est plus significative que l’opposition superficielle du « cinéma de fiction » et du « cinéma documentaire », comme si l’un devait broder une fable tandis que l’autre siégeait à la caisse (toujours vide). Ce dernier pourtant, construit par le montage, que Péléchian préfère appeler « la mesure de l’ordre », voulant dire par là qu’il s’agit d’établir des proportions entre les parties, n’est pas moins que l’autre hanté par une ambition artistique, et on pourrait même dire : par une ambition musicale. Y a-t-il quelque chose qui ressemble à un récit, dans la musique ? Y a-t-il quelque chose qui ressemble à un récit, dans le cinéma de Péléchian.
Nous
de Artavazd Pelechian
00h30min, USSR
Artavazd Péléchian, cinéaste arménien peu connu mais universellement admiré et dont l’œuvre entier ne dure pas plus de trois heures (le dernier tiers ayant été ajouté avant-hier), rappellait à Jean-Luc Godard la distinction de méthode et non de finalité qu’on fait en russe entre « cinéma joué » et « cinéma non joué ». Elle est plus significative que l’opposition superficielle du « cinéma de fiction » et du « cinéma documentaire », comme si l’un devait broder une fable tandis que l’autre siégeait à la caisse (toujours vide). Ce dernier pourtant, construit par le montage, que Péléchian préfère appeler « la mesure de l’ordre », voulant dire par là qu’il s’agit d’établir des proportions entre les parties, n’est pas moins que l’autre hanté par une ambition artistique, et on pourrait même dire : par une ambition musicale. Y a-t-il quelque chose qui ressemble à un récit, dans la musique ? Y a-t-il quelque chose qui ressemble à un récit, dans le cinéma de Péléchian.
La Fin
de
00h09min, Arménie