Projection

Nouvelle objectivité : Berlin
Nature morte berlinoise / Berlin, symphonie d'une grande ville

Appartient au cycle : Trésors du doc (printemps 2022)

Image d'illustration
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Le 28/05/2022
à 20h00

Cinéma 2

Centre Pompidou
Place Georges-Pompidou
75004 Paris

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Le Centre Pompidou se met aux couleurs berlinoises du 11 mai au 5 septembre avec une exposition de grande ampleur consacrée à l’art et à la culture de la « Neue Sachlichkeit » (Nouvelle objectivité), courant qui tend à une représentation sans fard de la réalité, reflétant les tares et maux de ces folles années 1920. Ces dernières aboutissent au marasme économique suivant la crise de 1929, et au désastre politique culminant par l’accession au pouvoir du parti hitlérien.

La Nouvelle Objectivité convoque la peinture, la photographie, l’architecture, le théâtre, la littérature et la musique. Et bien sûr le cinéma, présent au sein de l’exposition. L’occasion était belle de s’associer avec les collections du Musée National d’Art Moderne qui, en plus de son travail de conservation, met en jeu et en débat le cinéma dans l’histoire de l’art avec le rendez-vous « Film » (un mercredi sur deux). Une association qui se manifeste par le prêt de films et des échanges dans l’élaboration du programme.

Nature morte berlinoise

de Laszlo Moholy-Nagy
00h11min, Hongrie, 1932

L’intérêt de Moholy-Nagy pour les visages humains et pour les objets se manifeste à nouveau dans ce film. Des machines et des structures y figurent également, mais les personnages, les visages, les gestes, les objets et les lieux au service de l’homme jouent un rôle plus important. (Krisztina Passuth)

Berlin, symphonie d’une grande ville

de Walter Ruttmann
01h07min, Allemagne, 1927

“Depuis que je suis venu au cinéma, j’ai toujours eu l’idée de faire quelque chose avec la matière vivante, de créer un film symphonique avec les milliers d’énergies qui composent la vie d’une grande ville.” (Walter Ruttmann)

Le cinéaste rend compte de la vie et du rythme de la métropole berlinoise, il réalise un jalon des symphonies urbaines, qui préfigure magistralement L’Homme à la caméra que Dziga Vertov réalise deux ans après.

Programme

Copies 35 mm issues des Collections du Musée National d’Art Moderne, prêtées gracieusement pour cette séance.

Séance présentée par Camille Bui (enseignante-chercheuse, critique)

Publié le 28/03/2022 - CC BY-SA 4.0