Dans l’école improvisée du camp de réfugiés de Grande-Synthe, près de Dunkerque, Chloé et Claire les “Mamosta” (professeur en langue kurde) et Mohamed, Abdulrahim et Abdulla les “élèves” kurdes ou afghans parlent de leur situation avec une grande lucidité. Le camp, construit de chalets en bois destinés à accueillir dans de meilleures conditions les migrants déplacés de la “jungle” de Calais, a été présenté comme un modèle par les autorités ; il a brûlé peu de temps après le tournage. Dans cet abri fragile et éphémère, élèves et professeurs ont au fil des semaines beaucoup appris les uns des autres, tissant des liens pourtant tout aussi fragiles et tout aussi éphémères. Paradoxalement, la situation des jeunes femmes volontaires, très engagées dans leur activité bénévole, semble psychologiquement plus difficile que celle des jeunes migrants, portés par un projet de vie surpuissant: rejoindre l’Angleterre.
Dans l’école improvisée du camp de réfugiés de Grande-Synthe, près de Dunkerque, Chloé et Claire les “Mamosta” (professeur en langue kurde) et Mohamed, Abdulrahim et Abdulla les “élèves” kurdes ou afghans parlent de leur situation avec une grande lucidité. Le camp, construit de chalets en bois destinés à accueillir dans de meilleures conditions les migrants déplacés de la “jungle” de Calais, a été présenté comme un modèle par les autorités ; il a brûlé peu de temps après le tournage. Dans cet abri fragile et éphémère, élèves et professeurs ont au fil des semaines beaucoup appris les uns des autres, tissant des liens pourtant tout aussi fragiles et tout aussi éphémères. Paradoxalement, la situation des jeunes femmes volontaires, très engagées dans leur activité bénévole, semble psychologiquement plus difficile que celle des jeunes migrants, portés par un projet de vie surpuissant: rejoindre l’Angleterre.