Ma vie c’est pour le restant de mes jours / Mon amour : c’est pour le restant de mes jours

En présence de Robert Morin et André-Line Beauparlant.

À jamais

Titre à titre, deux films qui se font écho à 45 ans d’intervalle. Deux histoires de couples, où la fiction côtoie le documentaire, où la vraie vie côtoie le cinéma – à jamais. En juxtaposant l’un des premiers films du réalisateur au documentaire biographique que lui consacre cette année sa conjointe, présenté ici en première mondiale, nous tenterons de découvrir si seul le jeu de mots relie les oeuvres ou si des racines plus profondes nouent l’une à l’autre.

Ma vie c’est pour le restant de mes jours

de Robert Morin, Lorraine Dufour
00h20min, Canada, 1980, vf

Dans un bar de Saint-Pie-de-Bagot se succèdent les spectacles d’un go-go boy et d’une stripteaseuse. Mario, un client, décide spontanément d’intégrer son numéro de cascadeur à celui de la danseuse. L’alcool coule à flot. L’atmosphère se dégrade et le spectacle dégénère rapidement en petite orgie. Pour Brigitte, l’amie de Mario, la scène est insupportable.

Mon amour : c’est pour le restant de mes jours

de André-Line Beauparlant
Canada, 2025, vf

« Un portrait intime, ludique et libre d’un cinéaste mythique, Robert Morin, mon amoureux depuis plus de 25 ans. C’est à travers mon regard et des morceaux de son oeuvre, le temps qui passe, la chasse, ses réflexions sur la création, l’amour et la mort, que je tracerai les contours d’un homme et d’un créateur complexe, qui aime choquer et sans compromis, à l’image de son cinéma. » (André-Line Beauparlant)