Le Premier Mai à Saint-Nazaire
Ce jour de fête du travail, un accord a été signé entre organisations syndicales et patronat. Celui-ci a concédé l’augmentation de salaire revendiquée. Pendant quatre jours, la caméra a enregistré les derniers temps forts de ce mouvement qui aura marqué les esprits pour longtemps, tant l’épreuve vécue pendant deux mois, que la solidarité qui s’est développée entre les grévistes et la population nazairienne. Le film fut censuré et ne fut jamais diffusé. (film-documentaire.fr)
Ce n’est qu’un début
Grèves, manifestations et affrontements saisis par les caméras de l’ARC (Atelier de Recherche Cinématographique, principal filmeur de mai 68), dans le feu de l’action, les images reçoivent l’urgence, l’énergie et les secousses des événements.
Le Droit à la parole
Dans la continuité de Ce n’est qu’un début (où l’on retrouve ici des images), Le droit à la parole répond à la même urgence mais dispose d’une position plus analytique et narrative vis-à-vis des événements. L’enjeu est ici que les étudiants refaisant le monde se mettent à dialoguer avec le monde ouvrier.
Programme
Projection des films :
Le Premier Mai à Saint-Nazaire d’Hubert Knapp et Marcel Trillat, France, 1967, 24′
Ce n’est qu’un début, ARC, réalisé par Michel Andrieu, France, 1968, 10′
Le Droit à la parole, ARC, sous la direction de Michel Andrieu et Jacques Kébadian, France, 1968, 52′
La projection sera précédée d’une présentation par Michel Andrieu, Jacques Kébadian et Marcel Trillat et suivie d’une rencontre.