Journée d’études “Actualité de la recherche dans les bibliothèques : enquêtes, analyses de données et prospectives”

9h15-9h30 : Ouverture.
Yves Alix, directeur de l’Enssib et Christine Carrier, directrice de la Bpi.

9h30-10h30 : Enquête nationale sur l’optimisation des horaires d’ouverture des bibliothèques territoriales.
Une enquête nationale, copilotée par l’Observatoire de la lecture publique (service Livre et lecture du ministère de la Culture et de la Communication) et le service Études et recherche (Bibliothèque publique d’information) en 2015, a permis de recueillir des données qualitatives et quantitatives sur les impacts – budgétaires, managériaux, culturels – des mesures d’optimisation des horaires mis en œuvre par les bibliothèques territoriales en France. L’intervention présentera les principales conclusions de cette enquête.
Fabien Plazannet, service Livre et lecture du ministère de la Culture et de la Communication.     
 
10h30-11h30 : Enquêtes de public à la Bpi 2003-2015 : grandes tendances.
La Bibliothèque publique d’information dispose d’un référentiel important en matière d’enquête de public puisque la première enquête de ce type a été conduite en 1978 dans cet établissement. Depuis 2003, les enquêtes de public sont reconduites tous les 3 ans, la dernière en date ayant été réalisée en novembre 2015. L’intervention se propose de faire le point sur les principales évolutions constatées au cours des 12 dernières années, notamment sur la question des usages au sein de la bibliothèque, en mettant en relation ces évolutions avec le contexte social, culturel et institutionnel global.
Christophe Evans, service Études et recherche, Bibliothèque publique d’information.
 
11h30-12h30 : Une enquête sur les réponses apportées par les bibliothécaires en bureau d’information.
Plus ancien et moins en vogue que les pratiques d’accueil ou de médiations culturelles, le « service public posté » constitue pourtant un cas d’interactions avec les publics exemplaire de l’expression de leurs besoins et de leurs intérêts. Reste qu’étudier seulement les demandes des usagers  – l’amont de l’interaction – ne suffit pas toujours … La Bibliothèque publique d’information a testé en novembre 2015 un dispositif d’analyse de l’aval de l’interaction avec les publics – les réponses fournies par les bibliothécaires –  inspiré de la méthode américaine READ (Reference Effort Assessment Data) : premiers retours sur cette expérimentation.
Muriel Amar, service Études et recherche, Bibliothèque publique d’information.
 
12h30-14h : Pause déjeuner 

14h-15h : Les bibliothèques des villes nouvelles.

Les villes nouvelles, volet d’aménagement et de planification du territoire dans les années 1960, ont été créées pour canaliser et absorber une part significative de la croissance démographique urbaine. Le concept de ville nouvelle imaginait une nouvelle forme de vie collective, un nouvel âge politique. Cergy-Pontoise, L’Isle d’Abeau, St Quentin en Yvelines, Fos-Miramas, que sont elles devenues, comment se sont opérés les évolutions et les développements de ces bibliothèques créées de toutes pièces ?

Florie Boy, élève conservatrice DCB24, Enssib.

15h-16h : Enquêtes sur l’emprunt de livres numériques en bibliothèque.
L’intervention restituera les principaux résultats de deux études menées sur les pratiques d’emprunt de livres numériques en bibliothèque. Sur la base d’enquêtes de terrain menées sur « Bibook », l’interface de lecture du projet national PNB du réseau des bibliothèques municipales de Grenoble, et sur l’exploitation de traces d’usages, les résultats permettent une première caractérisation à la fois du lectorat numérique en bibliothèque et de son écosystème d’usages.
Emmanuel Brandl, enssiblab, Enssib et Olivier Zerbib, Grenoble IAE, Université Grenoble Alpes.
 
16h-17h : Vers des bibliothèques de lecture publique sans livres imprimés ?
L’étude de l’évolution du discours et des données en matière de volumétrie documentaire permet-elle d’anticiper la mise en place de bibliothèques sans livres imprimés en France ? Quels sont les fondements théoriques et les apports des bibliothèques sans livres imprimés et en quoi peuvent-elles constituer un modèle pour les bibliothèques de lecture publique françaises ? La collection physique reste-t-elle le cœur de la bibliothèque à l’heure où les bibliothécaires accordent une importance croissante au bien-être de leurs usagers et entreprennent d’inscrire leur offre documentaire dans un environnement numérique ? Dans un contexte où les bibliothèques traversent une crise identitaire et souhaitent redéfinir leurs missions, tenter de répondre à ces questions constitue aujourd’hui une nécessité pour enrichir le débat portant sur l’avenir des bibliothèques.
Laura Pagès, élève conservatrice DCB24, Enssib.