Eté 2009, je rencontre Farraj au détour d’un champ, lui la pioche sur l’épaule, moi la caméra à la main. Nous devenons amis et complices. Il est paysan et habite dans un petit village entouré de champs et déserts, à 700 km au sud du Caire. Début 2011, quand la révolution éclate et alors qu’un grand chant révolutionnaire s’élève place Tahrir, rien ne semble bouger au village. Peu à peu, Farraj me parle avec enthousiasme, emportement, colère ou lassitude, selon les jours, de constitution, d’élections, de récoltes et d’espoirs de changement. Deux ans après, c’est tout le village qui commente les derniers événements politiques. C’est ce chemin, lent, profond et plein de promesses, que retrace le film.
Eté 2009, je rencontre Farraj au détour d’un champ, lui la pioche sur l’épaule, moi la caméra à la main. Nous devenons amis et complices. Il est paysan et habite dans un petit village entouré de champs et déserts, à 700 km au sud du Caire.
Début 2011, quand la révolution éclate et alors qu’un grand chant révolutionnaire s’élève place Tahrir, rien ne semble bouger au village. Peu à peu, Farraj me parle avec enthousiasme, emportement, colère ou lassitude, selon les jours, de constitution, d’élections, de récoltes et d’espoirs de changement. Deux ans après, c’est tout le village qui commente les derniers événements politiques. C’est ce chemin, lent, profond et plein de promesses, que retrace le film.