Projection

Intervista / Die Nacht-La Nuit
Mois du film documentaire 2015

Appartient au cycle : Nurith Aviv, filiations, langues, lieux

Image du film Intervista d'Anri Sala
Intervista, d'Anri Sala
Infos

Le 15/11/2015
à 20h00

Cinéma 2

Centre Pompidou
Place Georges-Pompidou
75004 Paris

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Plein tarif 5 € / Tarif réduit 3 €

Entrée payante 



Plein tarif : 4€

Tarif réduit : 2 €

Gratuit sur présentation du laissez-passer du Centre Pompidou

Contacts

Conception et organisation

Florence Verdeille

Service Cinéma de la Bpi

01 44 78 44 52

florence.verdeille@bpi.fr





Communication

contact.communication@bpi.fr

 

Présentation : Paul Ouazan

Programme

Une minute pour une image, d’Agnès Varda, 1983
Une minute de commentaire pour une image de Nurith Aviv

Intervista, d’Anri Sala, France/Albanie, 1998, 26′
Film dans le film et premier film, Intervista (1998) d’Anri Sala qui met en scène l’auteur lui-même et sa mère, ancienne militante (Jeunesses communistes d’Albanie), construit un plan intermédiaire entre histoire, mémoire personnelle et mémoire collective, dans la brèche ouverte par la découverte d’un film de propagande (1977). Il s’agit ainsi de montrer comment les variations de points de vue, de cadres et de places dans les relations de filiation et de parenté s’articulent à de singuliers processus de réflexivité et à des ruptures énonciatives.



Die Nacht / La Nuit, (Atelier de recherche d’ARTE),  de Paul Ouazan, 2003, 52′
“Tout a commencé en 2002, par une idée, et surtout par un vif désir d’imaginer et de construire, avec quelques complices, une émission de télévision, destinée aux nuits d’Arte, et de créer un lieu de recherche et d’expérimentation audiovisuelles. A chacune de ses apparitions, elle n’était ni tout à fait la même ni tout à fait une autre. Simplement parce que chacune d’elle était fabriquée artisanalement, comme une pièce unique. Elle s’appellait Die Nacht / La Nuit, elle a vécu 10 ans. Elle apparaissait le dernier mardi de chaque mois, autour de minuit, sur ARTE.
 Die Nacht empruntait une voie délibérément poétique, semée de partis pris formels radicaux. Au-delà de la diversité des séquences et quel que soit leur sujet, toutes convergeaient vers une même et unique préoccupation : l’existence humaine. On pourrait dire que c’était le sujet de chaque émission. Art vidéo, documentaire, poésie, musique, chansons, autant de matériaux qui servaient à élaborer un parcours à la fois rêveur et expérimental.
Die Nacht fédèrait un grand nombre d’artistes : poètes, musiciens, chanteurs, comédiens, danseurs, vidéastes, plasticiens, documentaristes, graphistes…
Voir Die Nacht exigeait certes, un peu d’attention, mais on pouvait tout aussi bien être un peu dans la lune.” P. O.

Comptines
Dix-sept protagonistes qui, devant la caméra de Nurith Aviv, comptent sur les doigts de leurs mains et à voix haute, dans leur langue natale.


 

Publié le 03/09/2015 - CC BY-SA 4.0