Trois traducteurs ont ouvert leur atelier pour la caméra d’Henry Colomer. Pour eux les « ingrédients de la beauté » sont les plus infimes détails. Loin des discours en surplomb, c’est cette vision rapprochée qui a inspiré Des voix dans le chœur. Au centre du film, la dimension orale, la musique des mots, la restitution des rythmes, des sonorités, des silences. L’exercice de virtuosité qu’est la traduction de poésie… en poésie, la greffe d’une langue à une autre, l’échange entre deux voix singulières. Il y a quelque chose de salutaire à voir ainsi exposée, dans la pratique vivante de ceux qui la traduisent, une quête de la justesse, de la nuance, de la forme qui engage le sens.
Trois traducteurs ont ouvert leur atelier pour la caméra d’Henry Colomer. Pour eux les « ingrédients de la beauté » sont les plus infimes détails. Loin des discours en surplomb, c’est cette vision rapprochée qui a inspiré Des voix dans le chœur. Au centre du film, la dimension orale, la musique des mots, la restitution des rythmes, des sonorités, des silences. L’exercice de virtuosité qu’est la traduction de poésie… en poésie, la greffe d’une langue à une autre, l’échange entre deux voix singulières. Il y a quelque chose de salutaire à voir ainsi exposée, dans la pratique vivante de ceux qui la traduisent, une quête de la justesse, de la nuance, de la forme qui engage le sens.