Projection

Circoncision / L’alphabet de Bruly Bouabré
Mois du film documentaire 2015

Appartient au cycle : Nurith Aviv, filiations, langues, lieux

image du film L'alphabet de Bruly Bouabré de Nurith Aviv
L'alphabet de Bruly Bouabré, de Nurith Aviv
Infos

Le 08/11/2015
à 15h00

Petite salle

Centre Pompidou
Place Georges-Pompidou
75004 Paris

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Plein tarif 5 € / Tarif réduit 3 €

Entrée payante 



Plein tarif : 4€

Tarif réduit : 2 €

Gratuit sur présentation du laissez-passer du Centre Pompidou

Contacts

Conception et organisation

Florence Verdeille

Service Cinéma de la Bpi

01 44 78 44 52

florence.verdeille@bpi.fr





Communication

contact.communication@bpi.fr

 

Renconte avec Marc-Alain Ouaknin, rabbin, docteur en philosophie, producteur et animateur de l’émission Talmudiques  sur France Culture

Programme

L’alphabet de Bruly Bouabré, de Nurith Aviv, 2004, 17′
Frédéric Bruly Bouabré et sa famille habitent en côte d’ivoire, ils font partie de l’ethnie des bétés dont la langue qui en porte le nom est jusqu’aux années 50, exclusivement orale.
L’artiste ivoirien va se donner la mission de cristalliser cette langue sous la forme d’un alphabet écrit, donc transmissible. Cet alphabet est créé d’après 400 mots monosyllabiques traduits plastiquement sous forme de pictogrammes. La combinaison de ces pictogrammes forme une écriture utilisée par quelques initiés. Tourné en Côte d’Ivoire le film de Nurith Aviv suit cet artiste, ce «  Révélateur » comme il se fait appeler, dans la création et l’enseignement d’une nouvelle forme de langage. Son ami Théodore Monod qui a suivit et diffusé son travail en France est également présent par les extraits de conversations épistolaires qu’il a échangé avec Bruly pendant l’établissement de son alphabet.


Circoncision, de Nurith Aviv, 2000, 52′
Nurith Aviv soulève la question de la circoncision qui est un signe à la fois physique et extrêmement symbolique puisque issu de mythes bibliques. Pourtant, dans ce film, elle choisit d’explorer la réappropriation de cet acte profondément lié à la religion, par des hommes et des femmes laïques ou des couples dit mixtes.
Cette pratique a subit au cours des dernières décennies un déplacement symbolique puisqu’il n’est plus seulement un rituel religieux mais une tradition familiale ou même un acte purement hygiénique.
Des portraits que dresse Nurith Aviv, ressortent parfois de profondes interrogations autour de cette marque physique et de ce qu’elle implique du point de vue de la filiation, de l’héritage culturel, de la transmission et toujours la question de la décision de circoncire ou de ne pas circoncire.
 

Publié le 30/06/2015 - CC BY-SA 4.0