Suite à l’annulation du festival, retrouvez le message de l’équipe du Cinéma du réel sur leur site.
Depuis sa création il y a 42 ans, Cinéma du réel s’est imposé comme le festival de référence du cinéma documentaire en France. Attentif à la diversité des écritures, des formes et des idées, il rassemble un public large, fidèle, attentif et curieux (22 000 spectateurs in situ, près de 20 000 sur les plateformes en ligne partenaires).
Construit autour d’un volet compétitif, de rétrospectives et de temps de rencontres professionnelles, Cinéma du réel est le rendez-vous privilégié de ceux qui font le cinéma documentaire d’aujourd’hui.
Programme
Compétitions
Pour cette 42e édition, 44 films sont sélectionnés dans les 2 sections compétitives :
Première Fenêtre
Une sélection pour rendre compte de l’émergence cinématographique, de tous premiers gestes documentaires. A suivre en salles et sur Mediapart.
À Cinéma du réel, sera présenté l’ensemble de 4 films réalisés par le réalisateur portugais avec les habitants du bidonville de Fontaihas : Dans la chambre de Vanda (2000), En avant jeunesse (2006), Cavalo Dinheiro (2014) et Vitalina Varela (2019, Léopard d’Or du Festival du film de Locarno). Deux moments de rencontres, une masterclass et un débat « L’effet Vanda hier et aujourd’hu i» ponctueront le programme.
L’événement Pedro Costa se poursuivra ensuite au Jeu de Paume du 24 au 31 mars avec 8 de ses films et une carte blanche. En coproduction avec la Fondation Calouste Gulbenkian.
Abordant les FTP-MOI, les Brigades rouges, la Mafia ou le quotidien de policiers de Roubaix, les films de Mosco Boucault (produits avec la télévision depuis les années 80) sont construits autour de figures héroïques brûlantes, souvent historiques, toutes génératrices de mythologie, voire de fiction. Avec Mosco Boucault, nous nous demanderons quel est la singularité du regard documentaire, en le mettant notamment en parallèle avec ceux, fictionnels, d’Arnaud Desplechin, Robert Guédiguian, Marco Bellochio…
Face au pouvoir
Que peut (ou pas) le cinéaste, son regard et ses outils quand c’est à une personne de pouvoir qu’il se frotte? A travers des films comme Comment j’ai appris à maitriser ma peur et à aimer Ariel Sharon (1997) d’Avi Mograbi, L’Expérience Blocher de Jean-Stéphane Bron ou Général Idi Amin Dada de Barbet Schroeder, la programmation donnera quelques récits aux fortunes diverses.
À retrouver au sein de la programmation également : un focus Hans Jürgen Syberberg (Ludwig, Requiem pour une Roi Vierge, 1972 / Hitler, un film d’Allemagne, 1977 / Winifred Wagner, 1977) et un focus autour du travail de JL Comolli et Michel Samson, Marseille contre Marseille, 1989-1997, en pleine période éléctorale.
Front(s) populaire(s) : Que faire de « nous » ?
Le monde est en crise. Oppositions, recompositions, alternatives possibles … Comment faire « communauté » aujourd’hui? Outre des films documentant des expériences contemporaines plus ou moins locales, 3 séances seront consacrées à l’actualité de « nous » en lutte de par le monde (Chili, Hong-Kong, Iran…) et en France, au péril des violences policières.
Focus sur l’oeuvre de Fernand Deligny
En écho à Front(s) populaire(s), focus sur un éducateur révolutionnaire qui a partagé sa vie avec des personnes autistes. Ce focus comprend trois films de et avec Fernand Deligny et les enfants autistes : Le Moindre Geste (1971), Ce gamin-là (1976) et A propos d’un film à faire (1976), une exposition des Lignes d’erre (tracés des déplacements des autistes sur le territoire de la communauté) et l’avant-première du film de Richard Copans, Monsieur Deligny, Vagabond efficace (en salles le 18 mars, Shellac).
ET AUSSI
Le « Festival Parlé », la parole aux praticiens : les rapports entre littérature et cinéma documentaire // ParisDOC : le festival des professionnels // des séances spéciales : avant-premières, raretés, inédits… // performances, concerts…
Retrouvez toute la grille des films sur le site du Cinéma du réel