Projection

Amour ineffable / Pureté (Tehora)
Mois du film documentaire 2015

Appartient au cycle : Nurith Aviv, filiations, langues, lieux

image du film Amour ineffable de Shiri Tsur
Amour ineffable, de Shiri Tsur
Infos

Le 23/11/2015
à 20h00

Cinéma 1

Centre Pompidou
Place Georges-Pompidou
75004 Paris

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Plein tarif 5 € / Tarif réduit 3 €

Entrée payante 

Plein tarif : 4€
Tarif réduit : 2 €
Gratuit sur présentation du laissez-passer du Centre Pompidou
 

Contacts

Conception et organisation
Florence Verdeille
Service Cinéma de la Bpi
01 44 78 44 52
florence.verdeille@bpi.fr

Communication
contact.communication@bpi.fr
 
 
 

Présentation : Corinne Bacharach, responsable de la Communication et de l’Auditorium du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme
suivie d’une rencontre avec Shiri Tsur

 

Programme

Amour ineffable, de Shiri Tsur, Israël, 2001, 55′
La vie des moniales du monastère Beit Jamal près de Jérusalem. Quarante femmes recluses derrière les murs du monastère. Pourquoi ont-elles renoncé à la maternité et à la vie de couple pour une vie collective d’obéissance et de service de Dieu dans un silence continu ? Coupées du monde, sont-elles complètement détachées du contexte israélien. Et leur vie change-t-elle lorsqu’elles sont envoyées de Paris ou de Rome à Beit Jamal ? Le film relève le défi cinématographique que constitue le silence de ces vies consacrées à la prière, et les suit dans leurs activités quotidiennes, à l’église, en cellule ou au réfectoire.

Pureté (Tehora), d’Anat Zuria, Israël, 2002, 63′
Sujet tabou, la Tehora, ensemble de règles et de rituels de purification des femmes vieux de 2000 ans, régit toujours de manière très stricte la vie intime des couples juifs orthodoxes.
Le niddah, ces sept journées qui suivent la menstruation et durant lesquels les femmes doivent s’isoler de leurs époux, est au coeur du film. Durant cette période, les femmes sont considérées comme impures. La femme demeure impure jusqu’à ce qu’elle s’immerge dans le bain rituel, le mikvah. 
Ce documentaire dresse le portrait de trois femmes et de la manière dont chacune d’elle conçoit et s’approprie le rituel. L’une se rebelle et renonce à son mariage, l’autre enseigne fidèlement le rituel à sa fille qui doit bientôt se marier, la troisième, Zuria elle-même, lutte avec le stress causé par le rituel sur un plan physique et émotionnel, un stress qui l’affecte personnellement mais aussi qui créé du conflit dans son mariage.
Ce film adopte, pour la première fois, un point de vue féministe et critique sur la sexualité des Juifs orthodoxes.

 

Publié le 03/09/2015 - CC BY-SA 4.0