Projection

Allenby passage / Makom Avoda
Mois du film documentaire 2015

Appartient au cycle : Nurith Aviv, filiations, langues, lieux

image du film Makom Avoda, de Nurith Aviv
Makom Avoda, de Nurith Aviv
Infos

Le 20/11/2015
à 20h00

Cinéma 1

Centre Pompidou
Place Georges-Pompidou
75004 Paris

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Plein tarif 5 € / Tarif réduit 3 €

Entrée payante 

Plein tarif : 4€
Tarif réduit : 2 €
Gratuit sur présentation du laissez-passer du Centre Pompidou
 

Contacts

Conception et organisation
Florence Verdeille
Service Cinéma de la Bpi
01 44 78 44 52
florence.verdeille@bpi.fr

Communication
contact.communication@bpi.fr
 

Rencontre avec Catherine Coquio, professeure de littérature comparée à Paris 7, auteure notamment de La littérature en suspens : Écritures de la Shoah : le témoignage et les oeuvres (l’Arachnéen, 2015) et Le mal de vérité ou l’utopie de la mémoire (Armand Colin, 2015)

Programme

Allenby passage, de Nurith Aviv, Israël, 2001, 5′
Une promenade en forme de plan séquence dans la rue Allenby. La caméra rase les murs, s’attarde chez quelques commerçants, elle nous offre un aperçu fragmenté d’un moment de vie dans cette petite rue de Tel Aviv, au gré des façades, des vitrines, des bribes de conversations, des sons de la rue.

Makom Avoda, de Nurith Aviv, France/Israël/Allemagne, 1997, 81′
En 1981, vingt-cinq familles israéliennes fondent le moshav Shekef, un village agricole coopératif, à côté du très grand village palestinien Beth Awah (7000 habitants). De part et d’autre de la « ligne verte » – la frontière d’avant juin 1967 – le moshav et le village se font face. Au début, les habitants du moshav travaillent eux-mêmes la terre, mais très vite ils font appel aux jeunes gens du village voisin. En 1988, au début de l’Intifada, un des membres du moshav est assasiné. Jusqu’à aujourd’hui, malgré les enquêtes, les assassins n’ont pas été identifiés. Pourtant, du jour au lendemain les jeunes travailleurs palestiniens sont renvoyés du moshav. Par la suite, comme dans le reste du pays plus tard, on décide de remplacer la main d’œuvre agricole jusque là exclusivement palestinienne par des travailleurs que l’on fait venir de loin, notamment des thaïlandais. Le film raconte l’histoire d’une relation triangulaire dans un lieu (makom) autour du travail (avoda).

 

Publié le 17/07/2015 - CC BY-SA 4.0