Écrire les luttes

Début 2023, les mobilisations massives et durables contre la réforme des retraites ont donné un espace à d’autres revendications sociales pour plus d’égalité et de justice. Ainsi, des rangs des manifestations se sont élevées les voix de nombreuses minorités (queer, personnes handicapées, …) et des voix féministes.

Si les médias ont relayé, en les réduisant souvent à cela, les éclats de violence présents dans les cortèges, ils ont moins montré les élans festifs qui ont rythmé et soutenu ce mouvement. Son ampleur remarquable, sa faculté à rallier des collectifs très divers dans une énergie joyeuse, mérite que l’on s’y intéresse pour cerner la manière dont les luttes sociales sont étudiées, représentées au cours de l’Histoire et transmises.

Trois tables rondes réuniront des observatrices et des observateurs des mouvements anciens ou actuels, ainsi que, pour ces derniers, certain·e·s de leurs actrices et acteurs pour définir les luttes sociales et féministes.

Conseillère scientifique du cycle : Mathilde Larrère, maîtresse de conférences à l’université Gustave-Eiffel, spécialiste de l’histoire des révolutions françaises du XIXe siècle. Dernier ouvrage paru : Guns and roses : les objets des luttes féministes, éditions du Détour, 2022.

Les dates à retenir :

Lundis à 19h :

• 18 septembre : “Une lutte s’écrit dans la lutte”
• 20 novembre : ” Luttes en pages, en scène, en partage”
• 6 décembre : “Une lutte s’étudie”

Pour aller plus loin : Exposition “Ripostes ! Archives de luttes et d’actions (1970-1974)” à La Contemporaine