Cycle

Cinéma

André S. Labarthe
Douze et quelques films pour un hommage

Photo de André S Labarthe en noir et blanc
© Photo François Ede
Infos

du 16/10/2018
au 30/11/2018

En parcourant l’impressionnante filmographie d’André S. Labarthe, décédé le 5 mars dernier, on est frappé par la formidable variété de ses films -portraits de cinéastes, de chorégraphes, de peintres et d’écrivains. Mais ce qui est surtout saisissant, c’est que les qualificatifs censés caractériser, dans les titres de ces films, les artistes en question – « visionnaire », « imprévisible », « franc-tireur » ou, plus prosaïquement « à prendre ou à laisser » – semblent aussi très bien adaptés à la figure de Labarthe lui-même. C’est tout sauf un hasard. Nicolas Azalbert relève d’ailleurs, en évoquant la disparition de Labarthe dans Les Cahiers du cinéma, que chacun de ses films est « un portrait en creux de l’auteur. »

Le cinéaste et producteur Labarthe s’est toujours laissé guider par ses affinités électives avec le travail d’autres artistes.  Une affinité qui passe par la Nouvelle Vague et ses idoles américaines, qu’il accompagne de plusieurs films, mais également par son intérêt pour le cinéma  italien, l’avant-garde et des figures marginales de toutes disciplines, que ce soit les écrivains comme Georges Bataille et Antonin Artaud ou les cinéastes Shirley Clarke et Diourka Medveczky, ou encore  les chorégraphes très en pointe comme Carolyn Carlson.

Le présent hommage – une douzaine de films – se veut un aperçu de cette diversité et cet amour de l’art et de tous les arts, en s’appuyant principalement sur les propres réalisations de Labarthe. Des œuvres bien connues comme Le Dinosaure et le bébé (1967) Cassavetes (1969), Artaud, Cité, Atrocités (2000) et le double portrait qu’il consacre à Carolyn Carlson, mais aussi des films très rares tels que Les Égoutiers de Saint-Denis, un documentaire que Labarthe tourne en 1975 ou Simenon Maigret, le discours de la méthode avec Claude Chabrol (2003). Pour compléter ce programme : trois volets récents de la série Cinéma de notre temps : Diourka, à prendre ou à laisser (2012), Kiyoshi Kurosawa, au dos des images (2017) et un portrait inédit consacré au cinéaste américain Elia Kazan. Ce film, réalisé par sa monteuse et épouse Danielle Anezin, fut le dernier film initié et écrit par « André ».

Votre navigateur ne supporte pa la vidéo.
Vous pouvez télécharger le fichier: video/mp4

Bande annonce André S. Labarthe

Logo Cinémathèque du documentaire

Publié le 17/09/2018

Toutes les dates

Evénement professionnel

Visuel avec des journaux et des tablettes

16/10/2018 à 09:30
Petite salle

Culture numérique - Médias

Journée d’échanges et de présentations sur les ressources de presse en ligne organisée par Réseau Carel (16 octobre 2018)

14/11/2018 à 20:00
Cinéma 1

Cinéma

My Name is Elia Kazan En 1971, Labarthe et son équipe s’entretiennent avec Elia Kazan, mais suite au – premier...

23/11/2018 à 20:00
Cinéma 2

Cinéma

Van Gogh à Paris, repérages  « Qu’est-ce qu’un repérage ? C’est peut-être cela : traîner dans un bistrot…, laisser circuler...

24/11/2018 à 17:00
Cinéma 2

Cinéma

Carolyn Carlson, solo Carolyn Carlson crée en 1983 à la Fenice de Venise son légendaire solo Blue Lady, une chorégraphie...

23/07/2018

Cinéma

Les Égoutiers de Saint-Denis Réalisé dans  le cadre de la série Des Hommes d’Antenne 2 (1975-1985) de Jean-Marc Soyez, Labarthe...

23/07/2018

Cinéma

John Ford et Alfred Hitchcock, le loup et l’agneau Portrait de deux « monstres sacrés » de Hollywood, rencontrés en 1965.  Labarthe...

23/07/2018

Cinéma

Le Dinosaure et le bébé (dialogue en huit parties entre Fritz Lang et Jean-Luc Godard) « Vous êtes un bébé, dit...

30/11/2018 à 20:00
Cinéma 1

Cinéma

A l’invitation de Limosin et Bergala, Kiyoshi Kurosawa redécouvre ses propres films, d’abord lors du tournage de son film français...
Partenaires