Là où Dieu n’est pas
Mehran Tamadon : un diptyque

Un diptyque dont la forme aurait deux échelles : un cadre plus large, un autre plus serré. Ces nouveaux films s’inscrivent dans la continuité d’Iranien (Grand prix Cinéma du réel 2015), à la fin duquel le cinéaste était expulsé d’Iran. Là où Dieu n’est pas et Mon pire ennemi interrogent jusqu’au vertige la question de l’exercice de la violence, de la place et des possibilités du cinéma – et du cinéaste.

En présence de Mehran Tamadon

Taghi, Homa et Mazyar ont été arrêtés et interrogés par le régime iranien. Tous les trois témoignent avec leurs corps, avec leurs gestes et racontent ce que signifie résister, ce que signifie craquer. Y a-t-il un espoir que le tortionnaire renoue un jour avec sa conscience ?