La vie écrite des jeunes

Les récents débats sur l’application de la réforme de l’orthographe de 1990 montrent combien le sujet de l’écriture fait l’objet de prises de positions passionnées en France.
Entre les nostalgiques d’un passé fantasmé où les jeunes écrivaient mieux et les tenants d’une démocratisation de l’orthographe, les enjeux de distinction sociale et de pouvoir symbolique sont forts.

Les jeunes écrivent-ils vraiment moins et moins bien qu’avant ? Peut-on accepter l’évolution de l’écriture sans y voir un appauvrissement du langage ?

Rencontre organisée dans le cadre du cycle “Lire le Monde. 

Avec :

Elisabeth Schneider, chercheur en Sciences de l’Information et de la Communication à Unicaen – Normandie Université

Fabrice Jejcic, linguiste, chercheur au CNRS

Animée par :

Xavier de La Porte, rédacteur en chef de Rue89

La rencontre sera précédée d’un court spectacle “La convivialité” : 

Dix spectateurs autour d’une table. Sur cette table, une bouteille de vin, un pichet d’eau fraiche et des verres. Un fragment de soirée dans un décor familier, vingt-cinq minutes de conversation guidée pour flinguer un dogme qui s’ignore.
Il est intime et lié à l’enfance. Il est public et véhicule une image sociale. Il détermine un rapport collectif à la culture et à la tradition. 
Ce qui est le plus partagé est souvent ce qui est le moins interrogé.
Passion pour les uns, chemin de croix pour les autres, il est sacré pour tous.
Et pourtant, il ne s’agit peut-être que d’un énorme malentendu.
C’est quand la dernière fois que vous avez changé d’avis ?