Né le 7 mars 1952, Ignacio Agüero fait des études de cinéma à Santiago, à Buenos Aires et à New York. Ses premiers films, réalisés sous la dictature, témoignent d’une forte conscience politique et sociale. En 1988, il co-réalise l’un des clips publicitaires de la campagne référendaire du “Non” contre Pinochet. Agüero apparaît également dans les films d’autres cinéastes, notamment dans Cofralandes de Raul Ruiz (2001). Depuis longtemps, son quartier à Santiago, la Providencia, est le décor principal de ses documentaires, de plus en plus intimistes et réflexifs.
No Olvidar
de Ignacio Agüero
00h32min, Chili, 1982, espagnol, sous-titres français
Réalisé sous le pseudonyme de Pedro Meneses, ce film suit cinq femmes d’une même famille qui recherchent leurs maris, arrêtés quelques jours après le coup d’État militaire de 1973. Après six ans de fouilles, elles retrouvent leurs corps, près de Santiago. Le film constitue par lui-même la preuve du crime par la police de Pinochet.
Como me da la gana
de Ignacio Agüero
00h28min, Chili, 1985, espagnol, sous-titres français
Agüero suit et interrompt le tournage de cinq films réalisés en 1984. Quel est le sens de faire du cinéma, dans une période de dictature ? C’est la question qu’il pose aux cinq réalisateurs.